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Un Monde de Fictions

5 janvier 2009

L'oracle de l'Etoile et du Soleil.

« Trois anges noirs descendront du ciel

Pour anéantir l’Etoile et le Soleil

Mais leurs cœurs corrompus

S’enflammeront et seront vaincus

Pour peu que l’Etoile et le Soleil

Sortent de leur sommeil

Et recouvrent ce monde gangrené

D’un halo d’espoir et de paix. »

 

 

Le vieil homme s’affaissa un instant, sous le regard attentif de son petit fils. Ce dernier n’avait pas perdu une miette des propos de son aïeul et attendait paisiblement qu’il reprenne ses esprits tout en consignant ses paroles dans le petit carnet qui reposait sur la tablette devant lui.

 

D’aussi loin qu’il se souvienne, Sully avait toujours été présent aux oracles de son grand père. Mais c’était la première fois qu’il en entendait un d’aussi étrange et obscur. Pour lui, cette prophétie n’avait absolument aucun sens et c’est en fronçant ses sourcils d’un blond lumineux qu’il rapporta les derniers mots sur le papier jauni par les années.

 

Amadeus rouvrit enfin les yeux et fixa intensément le regard bleu clair du jeune homme qui se tenait près de lui. A 21 ans, il aurait du être marié depuis longtemps, se dit-il pour la antépénultième fois, mais malgré un charme évident et un grand succès auprès des femmes, il semblait totalement se désintéresser de la question, préférant rapporter les oracles de son grand père afin de les voir s’accomplir.

« Tes oracles permettent d’améliorer le quotidien des villageois, disait-il souvent. Ce serait sacrilège que de ne pas les transmettre. »

D’ordinaire, ceux-ci portaient sur les récoltes, les conflits entre villages ou bien sur certaines décisions à prendre mais, celui de cette nuit semblait, bien plus important que de coutume.

Papy Voitou, comme on l’appelait ici, le sentait au plus profond de son cœur.

 

- Sully ?

- Oui, grand père.

- J’aimerai que tu rapportes cet oracle à Mamie Oeildivin. Je voudrai savoir ce qu’elle en pense.

- Je pars tout de suite, dit le jeune homme en se relevant, rangeant le petit carnet dans la poche de sa veste.

 

Quand Sully sortit, Papy Voitou se retrouva alors seul dans la petite chambre des oracles au parfum de lavande et s’abîma dans sa réflexion.

Le temps était enfin venu pour le monde de changer mais le chemin semblait encore bien trouble et incertain. L’Etoile et le Soleil devraient se rencontrer et affronter les trois anges noirs mais rien ne présageait qu’ils réussiraient dans leur mission…

Amadeus releva la tête, brusquement saisi d’une angoisse sourde, comme si une présence malsaine se tenait face à lui. Il scruta les murs nus de la petite pièce, attentif au moindre bruit, au moindre mouvement, et pria silencieusement : « Sully, reviens vite mon garçon ».

 

 

* *

*

Mamie Oeildivin se tenait sur le seuil de sa cahute, attendant visiblement son visiteur tardif. Elle était vêtue d’une vieille robe grise et sans ornement, conférant à sa silhouette un aspect décharné du à sa maigreur excessive. Sully l’avait toujours connue ainsi, maigre au possible malgré un appétit gargantuesque.

Il s’approcha de la vieille femme et l’étreignit avec affection. Adamia lui rendit sa chaleureuse accolade et lui pinça les joues en plongeant dans son beau regard bleu, les yeux pétillants de joie de le revoir. Ce petit était vraiment un garçon hors du commun, d’une patience et d’une gentillesse exemplaire. Jamais il n’avait fait défaut aux deux prophètes et aujourd’hui encore il était là, ignorant de la douleur qui allait bientôt l’accabler.

 

- Rentre mon petit Sully, dit-elle en tirant la porte pour le laisser passer. Et raconte moi donc la dernière prophétie de ce cher Amadeus.

 

Sully ne se fit pas prier et, aussitôt installé sur une des chaises de la maison, il sortit son carnet pour en lire les dernières phrases prononcées par son grand père.

Adamia hocha la tête, donnant foi aux quelques mots sans queue ni tête de l’oracle.

 

- Nous savions que ce jour viendrait, dit-elle calmement.

- Comment ça ? Questionna Sully qui pour sa part n’avait jamais entendu cette prédiction auparavant.

 

Adamia resta silencieuse un moment, se remémorant ce temps lointain ou l’oracle avait été proféré pour la première fois.

 

- Nous étions si jeunes à l’époque… A peine plus âgée que toi, mon petit Sully… Nous étions trois. Amadeus, moi-même et… Karen. La si envoûtante et timide Karen. Douce comme la brise, pure comme la rosée.

 

Elle marqua une pause que le jeune homme n’interrompit pas. Il avait appris à garder ses questions pour plus tard, attendant d’avoir tous les éléments pour demander des explications.

 

- Un soir, reprit Mamie Oeildivin, nous avions décidé d’allier nos trois dons pour consulter l’oracle. Et une chose étonnante s’est produite… Les images ne se bousculaient pas seulement dans nos têtes mais bien sous nos yeux, au centre du cercle que nous formions. Nous avons nettement vu trois anges noirs descendre du ciel et affronter un homme et une femme, l’Etoile et le Soleil, dans une débauche de couleurs et de sons. Ils rayonnaient. Leurs pouvoirs semblaient sans précédent mais, malgré tout, il ne semblait pas que l’issue du combat soit certaine pour autant… Nous étions bien sûr très effrayés par le phénomène et quand une voix sortie d’on ne sait où s’éleva et prononça l’oracle à notre place, nous brisâmes le cercle, mettant fin à la vision. Nous n’avons jamais retenté l’expérience…

 

Un silence pensif s’installa, vite brisé par Sully :

 

- Et… Qu’est devenu cette… Karen ?

- Nous l’ignorons, soupira Adamia. Elle disparut quelques jours plus tard. Visiblement, cet oracle l’avait beaucoup décontenancé et elle semblait ne plus trouver le sommeil. Mais ni ton grand père ni moi-même n’avons jamais réussi à la faire parler… Amadeus et Karen ont été plus affectés que moi par cette vision mais je n’ai jamais su pour quelle raison. Peut être parce que je n’ai jamais eu d’enfants et que, par conséquent, cette prophétie ne mettait pas en danger ceux qui me sont proches… Je n’en sais rien… Je sais toutefois que, comme ton grand père et comme Karen, je mourrais avant qu’elle ne s’accomplisse…

- Mais, balbutia Sully avec étonnement, je croyais qu’elle commençait justement aujourd’hui…

 

Adamia leva sur lui un regard empreint de tristesse, fataliste. Un regard qui semblait dire « oui, je vais mourir ce soir ».

 

- Il est déjà trop tard Sully. Ils sont là…

 

A peine Adamia avait elle terminé sa phrase que la lumière s’obscurcit et qu’un vent violent se leva dans la petite maison, faisant s’envoler les papiers et tentures, brisant les pots et les vases, plaquant leurs corps avec force au sol. Sully tenta de résister mais il pouvait tout juste ouvrir les yeux et se redresser, entendant Adamia hurler de terreur et de douleur non loin de lui. Impuissant, il se traîna jusqu’à la vieille femme mais avant même de l’atteindre, ses mains rencontrèrent une flaque rouge sombre, presque noire, chaude et douce comme peut l’être la vie. Il plissa les paupières et aperçut le corps inerte de mamie Oeildivin, fixant sans le voir le dessous de la table en bois.

 

- Adamia, murmura-t-il d’une voix rauque et hachée, tendant la main vers son amie avec espoir.

 

Une forme sombre s’approcha et se pencha alors sur lui. Elle fixa ses grands yeux verts sur le jeune homme et, d’un mouvement brusque, lui asséna un coup qui lui fit perdre connaissance. L’obscurité se referma sur Sully et le second des anges noirs disparut dans la nuit rejoindre ses acolytes.

Deux des trois prophètes étaient vaincus…

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BANFANMINI

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24 octobre 2008

Mon amie...

Mon amie, mon insidieuse et cruelle amie.
J’attendais ta venue depuis si longtemps…
Tu m’as laissée souffrir et espérer sans jamais te montrer vraiment…
Pourtant, parfois, au plus fort de mon abattement, je pouvais te sentir sournoisement tapie dans l’ombre…
J’espérais du fond du cœur que tu viendrais à mon secours mais tu te montrais toujours si cruelle, ne laissant entrevoir que ta main griffue l’espace d’une seconde…

Mon amie, mon insidieuse et cruelle amie.
Te voilà enfin, bien droite et froide près de moi…
Tu me souris, exhibant devant moi ta face répugnante et nauséabonde dans une grimace transpirant l’horreur et la méchanceté…
Pourtant, qu’il est doux de te savoir là…
Je te trouve si séduisante ce soir que je t’embrasserai sans hésiter si tu me le demandais…

Oui mon amie, ma si belle et redoutée amie.
Je suis heureux que tu me rendes visite ce soir…
Alors, pour te le montrer, je te souris et tends une main tremblante pour t’inviter à me rejoindre…
Notre confrontation était inévitable et je suis prêt maintenant…
Mais non, toujours aussi redoutable, toujours aussi barbare, tu te recules dans un froissement glacé de tissu noir…
Tu es si pâle et tes yeux sont si insondables que ta beauté fantomatique en est rehaussée…
Je suis subjugué par ta grâce lente et irréelle…

Mon amie, mon insidieuse et cruelle amie.
Tu t’es montré ce soir mais il n’appartient qu’à moi de te suivre…
Alors, de mon corps meurtri, je me lève péniblement pour te rejoindre, pour me fondre en toi et finir tel un cadavre purulent et puant…
Car je ne désire plus que toi en cet instant gris et fade…
Plus que toi, mon amie, mon insidieuse et cruelle amie... La Mort…

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BANFANMINI

18 septembre 2008

Mutants

Une pluie fine et pénétrante tombe doucement sur la ville presque déserte. Personne n’ose mettre son nez dehors depuis près de trois jours que dure ce temps. Tous restent bien au chaud à la maison. Ce n’est qu’un dimanche d’octobre mais l’hiver semble déjà là, étendant inexorablement son emprise glacée sur le cœur des gens.
Ce sentiment est d’autant plus vrai pour Emilie, prostrée au chevet de sa mère. Cela fait maintenant 5 jours qu’elle ne quitte plus la mourante, attendant avec angoisse et douleur le dernier souffle de celle qui lui a donné la vie. Et quelle vie !
Elle relève doucement la tête pour fixer son regard torturé sur la porte de la chambre. Elle entend distinctement la télé cracher les remarques du commentateur du match de foot et, par moment, la voix vociférante de son beau-père, hurlant des injures aux joueurs courants dans la petite lucarne du poste de télévision.
Emilie déteste son beau-père. Revenir ici a été un véritable supplice pour la jeune femme. En pension depuis ses 14ans, elle espérait ne jamais revoir cet homme. A aujourd’hui 26ans, professeur d’arts, elle a la désagréable sensation que le temps a suspendu son cours, comme pour lui rappeler qui elle est et d’où elle vient.
Elle sert brièvement la main de sa mère et celle-ci ouvre les yeux. Son regard est fatigué, meurtri, suppliant.

- Milie, chuchote-t-elle avec difficulté.

Emilie se rapproche un peu plus de sa mère, pour lui éviter de hausser la voix.

- Maman…

- Milie, ma chérie… Je… je suis si fière de toi.

Une larme coule sur le visage ridé de la mourante, se perdant dans sa chevelure encore sombre.

- Je le sais maman. Reposes toi, je t’en prie.

- Non, répond-elle en secouant faiblement la tête. Il faut que tu saches… Tu n’es pas un … monstre, tu es une jeune femme merveilleuse… avec un don… extraordinaire. Utilise le… pour faire de grandes choses…

- Maman…

Emilie tente vainement de retenir ses larmes mais une goutte salée finie par s’écraser sur sa main. Elle sert un peu plus fort celle de sa mère qui sourit.

- Dès que je serai partie, fuis. Ne le laisse pas… ne le laisse pas t’utiliser. Tu… tu es grande maintenant. Et indépendante alors… fuis, loin de lui.

La malade ferme les yeux, se laissant envahir par une respiration saccadée. Emilie remonte doucement la couverture sous le menton de sa mère. Elle sait qu’elle va dormir maintenant. Alors, quand elle entend son souffle s’apaiser, elle se lève et regagne le petit lit de fortune installé à coté de celui en vieux chêne de ses parents.
Son regard fait une dernière fois le tour de la pièce, pour s’assurer que tout est en ordre, et elle éteint la lumière pour laisser place à l’obscurité pesante.

Quelques heures plus tard, le grincement du parquet craquant sous le poids de son beau-père la réveille en sursaut. Elle se remémore rapidement où elle est et ce qu’elle y fait. Puis le silence envahit à nouveau la nuit. Un silence anormal, un silence inquiétant. Tant et si bien que son cœur se met à battre à toute vitesse.
Non. Non…
Elle allume rapidement la lampe et se tourne vers sa mère. Son visage paisible semble le même mais Emilie voit tout de suite la différence. Ses traits d’ordinaire tirés par la douleur sont maintenant détendus et un petit sourire se dessine sur ses lèvres pâles.
Emilie se lève et prend la main glacée de celle qu’elle a tant aimé. Un léger sanglot s’échappe de sa gorge et de nouvelles larmes coulent jusqu’à son menton, comme une source intarissable. Elle ne sait plus combien de temps elle est restée ainsi, sans bouger, pleurant sa défunte mère, mais un nouveau bruit dans le couloir la sort subitement de sa torpeur.
D’un geste fébrile, elle s’empare des couvertures pour recouvrir sa mère et les touche doucement du bout des doigts. Peu à peu, l’amas de couvertures semble devenir moins sombre, perdant leur couleur marron mais gagnant en solidité. La matière est parcourue d’un léger frisson, se cristallisant pour former un cercueil de verre à la blanche neige. Un cercueil de cristal pour conserver à jamais le corps de sa mère.

Elle regarde une nouvelle fois son œuvre et s’empare précipitamment de ses affaires éparses pour les fourrer d’une main tremblante dans son sac de voyage. Elle n’a plus beaucoup de temps avant que son beau-père ne décide de venir voir si son épouse n’a pas encore passée l’arme à gauche.
Elle se saisit de sa brosse et du cadre photo ornant la coiffeuse quand, effectivement, la vieille porte s’ouvre dans un grincement de gonds mal huilés.
Maurice semble se pétrifier d’un bloc à la vue de sa femme et Emilie espère, l’espace d’un instant, qu’il ne va pas la voir. Mais c’était sans compter sur sa malchance habituelle. D’un mouvement lourd, il tourne sa masse imposante vers la jeune femme et la toise d’un regard narquois.

- Tu pars déjà ?

- Je n’ai plus rien à faire ici, rétorque-t-elle d’une voix qu’elle veut vindicative.

- Et où compte tu aller sale monstre ?

La jeune femme frémit à l’insulte. Elle l’a déjà entendu des milliers de fois de sa bouche mais, cette nuit, elle n’est pas d’humeur à supporter ses méchancetés.

- Je ne suis pas un monstre, je suis une mutante.

- Je ne vois pas la différence, rétorque son beau-père avant de se tourner vers sa mère. Et tu trouve que ça c’est une sépulture décente ? Ne crois tu pas que ta mère aurait préféré finir dans un cercueil avec des oreillers en satin plutôt que dans un bloc de verre froid et blasphématoire ?

Emilie n’est pas certaine que Maurice connaisse la signification de blasphématoire et elle ferme un court instant les yeux pour ne pas se laisser envahir par la colère.

- C’est ma mère, c’est à moi de choisir ce qu’il convient pour elle.

- Et c’est ma femme ! rugit-il.

- Ta femme ! Ta femme ?? C’est pourtant toi qui la laissé mourir en refusant qu’elle consulte un docteur parce que c’était trop onéreux. C’est pourtant toi qui as passé toutes tes journées vautré dans le canapé pendant qu’elle agonisait. C’est pourt…

Le bruit d’une gifle retentissante coupe sa plaidoirie et laisse place à un silence de plombs. Malgré la corpulence de l’homme, Emilie ne l’a pas entendu arriver. Une marque rouge orne maintenant sa joue et la colère enfle rapidement dans son cœur.

- Et toi ? crache son beau-père. Qu’attendais tu pour nous aider alors qu’on peinait à payer les factures ? A quoi te servent tes pouvoirs de mutant si tu ne les utilises pas pour ceux qui t’ont élevés et qui se sont saignés pour t’offrir des études ?

- Maman ne voulait pas…

- Maman ne voulait pas ! Hé bien vois ou ça la mener ta mère ! Tu peux être fière de toi, monstre. Car c’est ce que tu es, un monstre !

Une nouvelle gifle retentit, suivi d’autres coups. Maurice a de nouveau perdu le contrôle et couvre sa belle fille de coups aussi violents les uns que les autres. Emilie tente de riposter et soudain tout s’arrête. Plus un mouvement, plus un bruit ne vient percer le silence de la chambre. Elle relève craintivement la tête et se retrouve nez à nez avec une statue de marbre noir. Elle a transformé son beau-père en marbre…
Elle hésite un instant à lui redonner forme mais jette un regard à sa mère et ferme son sac avant de fuir la bicoque familiale.
Il est temps pour elle de disparaître.

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BANFANMINI

27 avril 2008

Nouveau design

Fan de fictions a changé de design. Plus moderne, plus lumineux pour le plaisir de tous.
Nous vous attendons, venez nombreux !!!


NEW_BAN



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16 avril 2008

De quoi as-tu peur Rémus ?

Comment un simple regard pouvait-il autant faire changer les choses ? Comment en un simple regard pouvait-on perdre son cœur ? Comment pouvait-on aimer quelqu’un du même sexe que soi ? Comment pouvait-on aimer à nouveau après la perte de son premier amour ?

Toutes ces questions, Rémus les tournaient et les retournaient dans sa tête. Il n’en pouvait plus. Cette guerre ne finissait pas. Tout le monde y perdait des plumes mais il était impossible d’abandonner. Le Seigneur des Ténèbres voulait vraiment en finir et envoyait de plus en plus souvent ses Mangemorts blesser, tuer, décimer les Moldus ou les Sangs-Mêlés. Il ne se préoccupait même plus de savoir qui avait du sang pur dans les veines. L’ordre avait été donné à tous les Mangemorts de tuer qui que ce soit qui s’opposerait au règne du Lord. Les batailles étaient de plus en plus dures. Les Mangemorts étaient sans pitié. Au tout début, les membres de l’Ordre essayaient de faire surtout des prisonniers et de se défendre contre les sorts mortels… mais, force avait été d’utiliser des Sorts Impardonnables… Chaque jour apportait son lot de souffrance, de nouveaux morts ou blessés…

Rémus soupira. Quel gâchis… Chaque jour, il les croisait. Les jeunes. Harry, Ron et Hermione. L’innocence avait quitté leurs regards, les transformant en meurtriers… Pourtant, pourtant, ils ne perdaient pas espoir et parfois, un éclat de rire les secouait quand ils se retrouvaient ensemble… L’innocence retrouvée pendant quelques instants… Mais celui qu’il voyait surtout était Fred… Fred. A chaque fois qu’il pensait à lui, les questions retraversaient son esprit… pour disparaître dès qu’il le voyait.

Rémus avait changé. La perte de Tonks l’avait profondément touché. Il avait cru ne plus jamais pouvoir aimer… mais il s’était trompé. Il aimait à nouveau…il n’en avait pas le droit. Trop jeune, trop homme pour lui. Comment avait-il pu l’aimer ? Pourquoi maintenant ? Il le connaissait déjà avant pourtant. Et la première fois qu’il l’avait vu, Fred était en cinquième année. Oui, il l’avait trouvé exceptionnel, pétillant, plein de vie et de bonne humeur, d’une indéfectible loyauté envers son frère, vif et rempli d’humour mais jamais, au grand jamais, il n’avait éprouvé un quelque sentiment d’amour envers lui. De la tendresse oui. C’était le fils de Molly et d’Arthur Weasley, la famille la plus tolérante qu’il connaisse alors comment ne pas éprouver de tendresse pour leurs enfants… Mais de l’amour ? Il ne pouvait croire son propre cœur. De l’amour ? Qui plus est en ces temps tragiques ? C’était irresponsable de sa part ! ...




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BANFANMINI

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3 avril 2008

Une amourette

- Salut.

- … Euh salut…

- Je m’appelle Martin.

- …

- Euh… Je vous dérange peut-être ?

- … Non…

- Ah !! Où allez-vous si vite ?

- Je rentre chez moi…

- Vraiment ? Vous ne voulez pas vous arrêter cinq petites minutes et prendre un petit ver avec moi ?

- … Pardon ?

- Ah ! Désolé… Je sais, je suis un peu trop rapide peut-être ?! Mais quand je vous ai vu si belle, filante dans le vent, tout droit vers le soleil, j’ai été ébloui.

- … Vous n’êtes pas net…

- Non, ne dites rien ! Je suis tombé sous le charme de vos grands yeux noirs et je ne peux pas vous laisser en ne sachant pas si je vous reverrai.

- Vous avez la cervelle d’un moineau ou quoi ?

- Oui, oui, je sais. Je m’enflamme un peu vite mais je vous assure, vous êtes divinement attirante. Il me faut saisir cette occasion et savoir si nous sommes fait l’un pour l’autre…

- Ca ne tourne vraiment pas rond chez vous !

- Vous… Vous ne voulez pas savoir ? Peut-être que je suis celui que vous attendez depuis toujours !!

- Ca m’étonnerait !

- S’il vous plaît, arrêtons-nous un instant et discutons, vous voulez ?

- Certainement pas !

- Pourquoi ? Je suis quelqu’un de gentil et de drôle, je vous assure.

- Un drôle d’oiseau surtout, oui !!

- Mais au moins vous ne vous ennuierez pas !

- …

- Oh… Je viens de penser à un truc… Vous avez peut-être déjà un compagnon ?

- Non.

- Alors, vous voyez !! Profitons en !! Vous êtes libre comme l’air. Je suis libre comme l’air. C’est le destin qui nous a réuni, j’en suis persuadé !

- N’importe quoi !

- Regardez moi ! Je ne suis pas qu’un beau parleur, j’ai un petit cœur qui palpite sous la poitrine, je suis rapide, gai, toujours soigné. Et je n’ai qu’un désir : rester à vos côtés et avancer tout droit vers l’horizon. Quel bonheur ce serait ! Vous et moi, au bord d’une plage, admirant le soleil couchant… Ne serait-ce pas magnifique ?

- Certes mais je crois que vous vous faites des illusions.

- Ne me dites pas ça ! Je sais que vous êtes un oiseau rare, j’en suis certain. Je me trompe rarement pour ces choses là.

- C’est ça oui…

- Allons, allons ! Ne me dites pas que je ne vous plais pas !! Je suis sûr que vous ne trouverez pas de martin pêcheur plus beau que moi à des kilomètres à la ronde !!! Regarder ces plumes, voyez ma vitesse, imaginez tous les beaux petits poissons que je pourrais vous ramener !!

- … C’est bien ça qui m’inquiète !!

- Vous doutez de moi ?

- Pas du tout !

- Alors pourquoi ? Pourquoi refusez-vous de m’accorder une chance ??

- Parce que je suis un poisson volant, crétin !!!




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BANFANMINI

1 avril 2008

Le temps passe

Tic, Tac, l'heure tourne, il ne reste plus qu'une heure pour la sauver. Mais elle est au fin fond du désert, dans un tombeau gardé par 100 soldats. Aucun espoir n'est possible, elle va mourir. Dans moins de 45 minutes, ce royaume perdra sa princesse, son héritière. Le chaos fera de moi le roi !....Mais pas de précipitation. Il faut se préparer, partir loin pendant quelques temps, revenir lorsqu'ils auront besoin de moi, faire semblant de les comprendre, puis prendre le pouvoir et m'imposer !

Personne ne la sauvera, pas même son cher et tendre amour, celui sur qui tout le monde compte. Pauvres fous ! Il est malheureusement enfermé dans une pièce sans fenêtre et tourne en rond depuis deux jours. Il ne peut rien faire, même s'il parvenait à s'échapper de sa geôle. Pour sauver la princesse, il devrait affronter maintes et maintes épreuves, et si, ô miracle, il en triomphait, il m'affronterait, moi, le plus grand sorcier de tout les temps. Mes pouvoirs et mon expérience sont largements supérieurs aux siens, il ne ferait pas le poids. Quel beau match cela aurait pu être....Dommage qu'il n'ait pas lieu...

Tic Tac, il ne reste plus que 30 minutes avant mon triomphe ! Partons maintenant. Adieu princesse, adieu héros déchu, dans très peu de temps, les flammes d'un incendie accidentellement déclenché vous dévoreront. mais réjouissez-vous, vous mourrez en même temps, n'est-ce-pas se que vous souhaitiez ?

Adieu donc, rappelez-vous princesse, rappelez vous comment nous en sommes arrivés là. Vous et votre amour m'avez défié trop de fois par le passé ! Mais vous avez fini par commettre une erreur, stupide certes, mais qui signe votre arrêt de mort et le début de mon règne.
Adieu....




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BANFANMINI

31 mars 2008

Un dessin de Twick

numeri10

29 mars 2008

Hommage à un forum.

Assise dans son beau fauteuil d’ébène, Dame Célestine soupira… Elle s’ennuyait… mais elle s’ennuyait… C’était inimaginable ! Pourtant, elle avait tout pour être heureuse ! Confortablement installée dans son meilleur fauteuil, caressant son chat préféré qui ronronnait sur ses genoux et faisant face à la mer, elle avait tout pour être ravie ! Mais, il lui manquait la compagnie… Des gens avec qui elle pourrait parler et même avec qui elle pourrait rire ! La vie manquait un peu dans ce château…

Soudain, Dame Célestine eut une idée… une de ses cousines lui avait parlé de sa nouvelle création. Un salon de discussion ou un forum comme on pouvait aussi l’appeler. Il suffisait de rassembler deux ou trois amies et de parler de tout et de rien. Si le salon était réputé, le bouche à oreille marchait et les gens afflueraient ! Dès lors, le château ne serait plus vide !

Toute heureuse de cette idée, Dame Célestine commença à penser. Qui pourrait-elle inviter ? Dame Manon aussi affectueusement appelée Dame Mama. Cela faisait une personne… Bien, ensuite, Dame Poussi ? Et Dame Stephchou ferait aussi l’affaire. Bondissant de son fauteuil, Dame Célestine prit plusieurs feuilles de parchemin pour écrire de longues missives à ses amies, les invitant à venir parler avec elle de tous les sujets intéressants…

Quelques jours après, ses amies arrivèrent. Le démarrage du salon fut difficile. De quoi allait-on parler ? L’une d’entre elles commença à montrer un de ses écrits, une fiction selon ses termes. Et à partir de là, tout s’enchaîna. Elles se mirent à écrire toutes, pour recueillir les opinions des autres. Le bouche à oreille fit aussi son travail, Dame Lyly arriva suivie de Dame Lalya. Quelques temps après, Dame Twick arriva et avec elle, un cortège d’amies : les Dames Manolita et Xaoling. Les Messieurs commencèrent à s’inviter : Sieur Papakuma et Sieur Dante venaient participer à ce forum très joyeux.

Dame Célestine sourit. Elle était allongée dans son lit, attendant avec impatience le lendemain. Le salon avait pris tellement d’ampleur que maintenant, les « membres » se donnaient rendez-vous tous les jours. Elle rit en repensant aux événements de la journée. Après avoir lues et commentées les histoires de tout le monde, les membres de son salon avaient recommencé les jeux. Ils adoraient ces parties : aligner des paroles de chansons sans queue ni tête, découvrir des titres de livres sans se faire pendre (quelle drôle d’idée !), essayer de trouver l’explication la plus extravagante possible à une image banale et le nouveau jeu qui faisait fureur : vendre fictivement les membres du salon à d’autres membres. Curieusement, les luttes étaient acharnées et s’étaient intensifiées depuis que les demoiselles se disputaient les faveurs des jeunes hommes… Ce qui était extraordinaire, c’était que tout cela se déroulait dans la bonne humeur la plus pure…

Dame Célestine attendait avec impatience le lendemain : elle allait essayait d’arracher Sieur Papakuma des mains de la redoutable Dame Mama. Mais auparavant, il faudrait qu’elle raconte à tous ses membres l’animal extraordinaire qu’elle avait aperçu en marchant sur la plage : elle avait vu un poisson volant ! Ils n’en reviendraient pas…

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BANFANMINI

26 mars 2008

La reine insoumise

Résumé :

Une toute jeune fille du nom de Meîli va devenir l'épouse du roi qui a conquis son pays.

Bien qu'un avenir fait d'oppulence et de grandeur s'ouvre devant elle, elle n'a de cesse de haïr celui qui lui apprendra à devenir une femme et une reine.

Mais un jour, l'amour va s'en mêler et rendre sa vie encore plus intolérable qu'elle ne l'était déjà.

Le destin d'une reine, d'une reine reste qui restera à jamais insoumise, est loin de ressembler à ce qu'elle pouvait imaginer.

Temple de Mertouchk - An 38 du sable divin

Le roi venait de soumettre la capitale du pays voisin à sa puissance et martelait les dalles du Temple d’un pas conquérant. L’imposante statue de Mertouchk, Dieu protecteur des royaumes de l’est, semblait poser sur lui son regard réprobateur mais il n’en avait cure. Il était venu en ce lieu pour se choisir une vierge, qui deviendrait sa femme et rappellerait à tous qu’il avait vaincu un des pays les plus grands et les plus prospères du continent.

Les prêtres et femmes du Temple avaient été réunis au pied de leur Dieu si misérable et tremblaient de peur en attendant le jugement de leur nouveau roi. Tourga aimait particulièrement ce sentiment de domination et un rictus satisfait étirait ses lèvres dures à mesure qu’il s’approchait du petit groupe gémissant. Il s’arrêta un bref instant devant eux, les toisant d’un regard sans compassion, avant de se décider à dévisager une à une les prêtresses et servantes du Temple. Certaines étaient belles, trop belles pour penser qu'elles aient pu rester vierges dans ce milieu mixte, et il ne voulait pas d'un laideron pour reine. Il voulait une femme aimable et encore pure. L'air renfrogné, il continuait son inspection quand son regard fut alors inexorablement attiré par une toute jeune fille dont le visage ovale et la bouche pleine trahissait déjà la beauté qu'elle allait devenir.

- Toi, dit-il en désignant l'enfant. Avances !

La jeune fille regarda autour d'elle avant de comprendre que c'était à elle que l'on s'adressait. Elle fixa alors le roi d'un air colérique mais s'avança néanmoins sous les pleurs de celle qui avait été sa gouvernante jusqu'à ce jour.

Le roi la détailla de haut en bas, lui tournant autour comme un rapace et se frottant le menton, tandis qu'elle restait figée, les lèvres serrées et la tête bien droite.

- Quel âge as-tu ? demanda-t-il en se plantant face à elle pour affronter son regard sombre bordé de longs cils.

- 14 ans.

- Tu es encore jeune...

Tourga sembla réfléchir avant de reprendre :

- Quel est ton nom ?

- Je m'appelle Meîli Cli Daria, énonça-t-elle non sans une certaine fierté.

- Aaaahhh! Une noble...

Le roi se tourna vers le capitaine de sa garnison et lui fit signe de s'approcher.

- Les Cli Daria ? demanda-t-il à son officer dans un chuchotement au creux de l'oreille.

- Morts, répondit celui-ci en hochant la tête.

- Parfait ! s'exclama le roi en frappant dans ses mains et en se tournant à nouveau vers la jeune fille d'un air satisfait. Tu seras donc la reine de mon royaume, petite Meîli. Emmenez-là, fit-il aux gardes présents. Et veillez à ce qu'elle se tienne correctement.

- Bien Sire, obéirent immédiatement les hommes en s'approchant d'elle, épée en main.

C'est donc sous le regard horrifié des gens du temple que la petite fut emmenée par le nouveau roi du pays. Etrangement, l'enfant ne protesta pas mais elle ne semblait pas non plus d'humeur à faciliter la vie de Sa Majesté et c'est avec une lueure meurtrière dans le regard qu'elle consentit à suivre les soldats du roi.



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BANFANMINI

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