Mon plus beau jour de galère.

29 janvier 2008

CHAPITRE 1 : JOUR J, LE MATIN DESASTREUX

Veille du mariage : 4h08

"Tic, tac, tic, tac..."

Les yeux grands ouverts, Hermione regardait le plafond sans vraiment y prêter attention.

"Quand je pense que dans quelques heures je vais devenir Mme Hermione Granger Weasley !"

Ses yeux pétillaient de bonheur au simple fait de penser à celui qui la comblerait de joie pour le reste de sa vie. La future mariée se retourna dans son lit et s'endormit aussitôt en pensant à son amour de toujours.

Dans la chambre d'à côté, Ron était terrorisé. Mille et une questions lui traversaient l'esprit.

"Et si Hermione se rendait compte que je ne suis pas l'homme de sa vie ?! Et si quelqu'un s'opposait à notre union ?! Et si j'oublie mes vœux ?! Non, non, Ron, tu te calmes, tout ce passera bien."

Ronald se tourna et se retourna dans son lit sans parvenir à trouver le sommeil. Lorsqu'enfin, mort de fatigue, ses paupières consentirent à se fermer, le soleil commençait à illuminer la chambre du futur marié avec une belle couleur rosée...

Vendredi 19 août 2010

Chambre de Ron au Terrier

"Debout marmotte, il est déjà 8h00 et je te rappelle que tu te maries à 11h00."

A ces mots, Ron bondit hors du lit, les yeux exorbités et rouge de fatigue.

"Mais pourquoi tu ne m'as pas réveillé avant ? Et Hermione, elle est levée ?"

"Oui, Hermione est levée, et je ne voulais pas te réveiller avant parce que je t'ai entendu bouger toute la nuit, car, au cas où tu l'aurais oublié, j'ai dormis sur le matelas au pied de ton lit, enfin bref, donc je voulais surtout éviter que tu aies la tête que tu as maintenant…" Dit Harry désemparé, les yeux baissés.

"Quoi ?!"

Ron se précipita dans la salle de bain et découvrit avec horreur qu'en plus de ses yeux rougis, un gros furoncle avait choisi de loger le bout de son nez déjà criblé de tâches de rousseurs.

"Oh, mon Dieu ! Oh, mon Dieu, c'est pas vrai..! Il est énorme."

"Non, euh, pas si énorme que ça si tu compares avec celui de ta tante Daisy." Dit Harry, dont les joues virèrent au rouge en regardant la photo posée sur la table de chevet.

"Je ne vois qu'un moyen de m'en débarrasser…"

Ron approcha ses doigts de son nez et commença à percer la montagne de pus (beurk) qui le faisait loucher.

Harry se précipita sur Ron et l'empêcha de rendre son visage encore plus désastreux que ce qu'il était déjà.

"Ron, calme toi ! Il n'y a pas de formule pour arranger ça ?"

"Bien sûr Harry, et puis quoi encore ? Une autre pour avoir une épilation sans douleur ?!"

"Bon Ron, tu vas te calmer immédiatement sinon je te laisse te débrouiller tout seul."

"Non, attend. Je suis désolé Harry, excuse moi. Reste s'il te plait. J'ai besoin de toi…"

"J'ai peut-être une solution pour ton furoncle…"

"Laquelle ?" Demanda Ron, dont les yeux venaient de s'illuminer d'espoir.

"Hier soir, à la répétition du dîner, il y avait une femme avec une mallette pleine de produits de beauté."

"Oui, c'est ma cousine, Arwen, elle a une boutique à son nom. A ce qu'il parait ses produits font des miracles !"

"Et bien voilà, je vais aller la trouver et toi, tu t'occupes de t'habiller."

Harry ouvrit la porte de la chambre de Ron et dévala les marches en colimaçons qui menaient à la cuisine des Weasley.

A peine eut-il finit de descendre la dernière marche qu'une personne qu'il ne connaissait pas lui demanda de l'aider à installer des bancs dans le jardin. Pris au dépourvu, Harry suivit l'homme dans le magnifique jardin, à l'ordinaire rempli de gnomes et de mauvaises herbes, décoré pour l'occasion. Harry resta un moment béat devant ce qu'il voyait. Plus de mauvaises herbes, il y avait à la place, une sublime pelouse verte digne du jardin de Pétunia Dursley, plus de gnomes, leurs trous avaient été bouchés avec d'immenses rosiers grimpants qui s'entortillaient autour d'une superbe arche blanche. La moitié des bancs étaient déjà installés et Harry se dépêcha d'aider l'homme à installer les derniers pour trouver la fameuse cousine. Il demanda à toutes les personnes présentes si elles avaient aperçut Arwen, mais personne ne lui répondit. Ils étaient tous affairés à une tâche sous la direction de Mme Weasley qui tenait à ce que tout soit parfait. Lorsqu'elle vit Harry, une lueur d'agacement parcourue ses yeux.

"Harry ! Qu'est ce que tu fais ici ? Tu devrais être auprès de Ron et l'aider à se préparer."

"Oui, mais c'est ce que je fais. Où est Arwen ?"

"Arwen ?! Pourquoi, qu'est ce qu'il ce passe ?" Demanda Molly, paniquée.

"Rien d'important, mais il faut que je la trouve."

Molly le regarda d'un air suspect puis elle finit par dire :

"Arwen est dans la chambre d'Hermione, elle est chargée de la maquiller."

"Merci." Dit Harry avant de repartir à l'intérieur de la maison et de monter les escaliers quatre à quatre.

Il frappa à la porte et entendu un cri d'énervement dont seul Hermione était capable de faire. Surpris, Harry recula de quelques pas.

Ce fut Ginny qui lui ouvrit.

"Oui Harry, qu'est ce qu'il y a ?"

Il tenta de regarder à l'intérieur de la chambre mais Ginny l'en empêcha.

"Euh, est ce que Arwen est là ?"

"Oui, je te l'appelles."

Elle repartit dans la chambre, refermant la porte derrière elle.

Bientôt, Arwen sortit de la chambre avec une petite mallette sous le bras.

"Alors ? Dit-elle à Harry en ouvrant la mallette. Qu'est ce qu'il te faut ?"

Harry ne demanda pas comment elle savait qu'il voulait lui demander un de ses produits et se hâta de lui expliquer le cas. Elle lui tendit un tube de crème et repartit dans la chambre sans demander son reste.

Harry se dépêcha de rejoindre Ron dans sa chambre. Lorsqu'il ouvrit la porte, il découvrit un Ron au bord de la crise de nerf, essayant de faire un nœud à sa cravate.
Harry vint à son secours et lui tendis la crème contre les furoncles.

"Merci Harry, sans toi je ne sais pas ce que je ferais…"

Au bout de quelques secondes d'application, le furoncle disparut et le bout du nez de Ron redevint aussi net que la veille.

"Efficace cette crème, il faudra que je remercie ma cousine après la cérémonie."

Ron étant prêt, Harry put enfin aller se préparer. Il prit congé de Ron et partit se changer dans la salle de bain. A peine eu t'il fermer la porte que Ginny le plaqua contre le mur et l'embrassa passionnément. Harry, quoiqu'un peu surpris, serra Ginny dans ses bras. Lorsqu'elle se dégagea, Harry put admirer combien elle était belle avec son ventre arrondit de 6 mois de grossesse, dans sa jolie robe de demoiselle d'honneur, rose pâle.