Cette histoire se base sur celle de "Tsubasa Réservoir Chronicle", un merveilleux manga de Clamp.

RESUME :

Au Japon en l'an 2501. Une jeune danseuse, adorée par de nombreux habitants de ce petit pays, tente de vivre à l'abri de la guerre qui fait rage depuis plusieurs siècles dans son pays natal, la France.
Depuis aussi longtemps que se souviennent les gens d'ici, ils l'ont toujours vu danser dans ce petit restaurant arabe mais, paradoxalement, Ils ne lui connaissent aucun ami et elle ne s'est jamais liée avec quiconque.
C'est alors que 5 voyageurs étranges font leur entrée juste avant un des spectacles et c'est la jeune femme qui ira en personne les accueillir, leur avouant qu'elle attendait leur venue depuis presque 500 ans...
Pourquoi et surtout comment les connait-elle ? Que peut faire Fye pour l'aider quand c'est elle qui est en possession de ce qu'ils recherchent ?
Vous le saurez très prochainement en lisant "A travers l'espace et le temps" ou "Pour l'amour de Fye"...

13 février 2501, Japon.

Maya regardait d’un air absent la petite salle de restaurant pleine à craquer. Comme chaque soir où elle dansait, les clients affluaient chez Aziz mais sa petite table près de la fontaine était toujours libre. La jeune femme y mettait un point d’honneur et son patron le savait bien et respectait toujours cette exigence.

Aziz, comme tous ceux de son entourage, se pliait à la moindre de ses volontés. Pourtant, la jeune danseuse ne demandait pas grand-chose, juste sa table, pour le jour où ils viendraient…

Cela faisait presque 500ans qu’elle les attendait… 493 années pour être exacte ! Depuis ce fameux jour de février 2008 où elle avait reçu ce don tombé du ciel. Elle n’avait pas vraiment réalisé, ce jour là, que sa vie venait de basculer. Elle avait cru à une incroyable coïncidence mais elle devait vite comprendre qu’il n’en était rien.

Elle venait de se faire tatouer à la cheville un joli petit papillon avec une plume. Une plume de Sakura, un de ses mangas préférés, qu’elle avait trouvée sur internet et qu’elle avait reprise pour son modèle. Sa mère lui avait offert son tatouage pour noël et elle l’arborait fièrement sur sa cheville gauche en pensant à toute la magie que ce petit motif représentait pour elle.

Maya avait 30ans à ce moment là et, par un jour pluvieux, alors qu’elle revenait de faire des courses après un mois d’inactivité du à une lourde opération, elle la vit tomber du ciel dans un doux rayon de lumière et se poser sur sa cheville, à l’endroit exact de la plume tatouée sur sa peau.

Un flot d’énergie à l’état pur s’était alors diffusé dans son corps et, étrangement, elle s’était sentie plus vivante que jamais. Comme si ce prodige avait exacerbé ses sens pour lui montrer le monde dans toute sa splendeur. Mais cet état d’esprit ne devait pas durer éternellement…

Maya ferma les yeux un instant pour chasser les images qui lui revenaient à l’esprit, des images de morts et de guerre, et s’avança d’un pas souple et gracieux sur la petite scène devant les tables du restaurant. Une musique arabe et langoureuse s’éleva dans les airs et elle commença à danser, entrant dans une sorte de transe qui lui faisait oublier ces dernières 500 années où elle avait vue bien plus de choses que le commun des mortels.

Quand la musique s’arrêta enfin, elle regarda la salle qui venait d’exploser dans un tonnerre d’applaudissements, et c’est à cet instant là qu’elle les vit… Son cœur se serra à leur vue. Ils étaient sous ses yeux, tous les cinq, se tenant dans l’embrasure de la porte, Mokona sur l’épaule de Kurogane, les yeux grands ouverts dans sa direction et criant « Meiko » !

Maya savait ce que signifiait ce petit mot. Mokona avait repéré ce qu’ils cherchaient et c’est elle qui le possédait. Seulement, elle ne pouvait pas le leur donner pour le moment et ne savait pas trop comment le leur annoncer.

Elle se dirigea néanmoins vers eux, indifférente aux marques de sympathie des gens qui étaient venus la voir et qui espéraient attirer son attention. Aziz tentait de faire comprendre aux cinq visiteurs que plus aucune table n’était libre et Shaolan regardait la jeune femme qui l’accompagnait, la princesse Sakura, avec déception.

- Aziz, intervint Maya avec douceur. Ils peuvent s’installer à ma table.

Le patron se retourna avec un air totalement ébahi et s’adressa à la danseuse avec inquiétude :

- Tu es sûre ma douce ? Cette table… C’est… C’est la tienne.

- C’est pour eux que je la réservais, dit-elle avec un sourire affectueux.

Il marqua un temps d’arrêt avant de dévisager les inconnus avec curiosité. Aziz était une vraie pipelette qui adorait les ragots mais, jamais encore, il n’avait vue la jeune femme témoigner le moindre intérêt pour des clients.

- Très bien, je vais vous accompagner alors. Suivez-moi !leur dit-il.

- Aziz, l’interrompit-elle une nouvelle fois. Je vais les conduire moi-même si tu permets.

Aziz la regarda, de plus en plus déstabilisé par l’attitude tout à fait inhabituelle de sa petite protégée. Elle plongea alors son regard brun dans celui de l’homme et il comprit aussitôt qu’il n’y avait rien à craindre, qu’elle savait parfaitement ce qu’elle faisait et, surtout, qu’elle souhaitait un peu d’intimité.

Il se recula enfin pour laisser passer les jeunes gens et leur animal bizarre, et les invita à suivre la danseuse qui les conduisit à la table ronde et blanche qui les attendait près de la luxurieuse fontaine.

- Je me nomme Maya, se présenta la danseuse, et j’ai ce que vous êtes venus chercher.

Les quatre jeunes gens la regardèrent avec surprise et elle sourit doucement. C’est alors que Shaolan prit la parole :

- Je m’appelle Shaolan et voici mes amis…

- Oui, je sais qui vous êtes, le coupa-t-elle avec un douceur. Shaolan, la princesse Sakura, le magicien Fye, le guerrier Kurogane et Mokona Modoki.

- Mokona est Mokona, reprit le petit manju blanc d’un air guilleret en sautant sur la table.

- C’est la sorcière des dimensions qui vous a parlé de nous ? demanda Kurogane.

Maya sourit avec amusement tandis qu’un serveur leur apportait quelques olives en guise d’apéritif.

- Je n’ai pas encore eu le plaisir de pouvoir parler avec Yuko mais ça ne saurait tarder, dit-elle en fixant Mokona qui venait d’avaler la part d’olives du guerrier sans qu’il s’en rende compte.

Un air d’incompréhension passa sur leurs visages et elle continua :

- Je vous attends depuis longtemps car je suis en possession d’une des plumes de Sakura, d’une plume de sa mémoire. Malheureusement, s’empressa-t-elle d’ajouter en voyant la lueur d’espoir dans leurs yeux, je ne suis pas en mesure de vous la remettre.

- Comment ça ?! s’exclama Kurogane, déjà prêt à en découdre.

Maya baissa la tête et se leva pour leur montrer sa cheville et son tatouage chatoyant.

- La plume fait partie de moi…

Les quatre amis la fixèrent avec consternation et Fye poussa un profond soupir en se s’enfonçant d’un air détendu dans sa chaise.

- Ca va nous poser un problème ! dit-il avec espièglerie. Nous n’allons quand même pas vous tuer pour la récupérer !

La danseuse sourit à son tour et lui répondit sur le même ton :

- De toute façon, vous ne pourriez pas me tuer, ça fait 500 ans que j’ai 30ans, Monsieur Fye, et même la guerre n’a pas eu raison de moi !

- Mais que pouvons-nous faire alors ? demanda Shaolan sans relever l’incroyable longévité de ma vie.

Un silence plana sur la table tandis que tous réfléchissaient à une solution. Ils en avaient vécu des choses étranges mais jusqu’à présent, les plumes n’avaient jamais pris possession d’un être vivant.

- Fye est le seul à pouvoir la récupérer, dit enfin Maya, s’attirant tous les regards.

- Moi ? demanda le jeune homme blond. Si vous comptez sur ma magie, sachez que j’ai fait la promesse…

- De ne plus l’utiliser sans votre tatouage, que vous avez remis à Yuko pour échapper au roi Ashura. Oui, je sais tout ça… Comme je sais que Kurogane tente au contraire de regagner son monde et que vous accompagnez tous la princesse pour récupérer ses plumes qui sont sa mémoire. Je sais déjà tout ça, dit-elle d’un ton las… Je sais déjà tout ce qui vous est arrivé et tout ce qui vous arrivera après notre rencontre.

- Comment ? demanda Fye à la jeune femme.

Elle attendit un long moment avant de leur répondre, sachant que son explication allait forcément entraîner une curiosité qu’elle ne pourrait satisfaire.

- Parce que dans mon monde, dit-elle lentement, votre histoire a déjà été écrite dans une bande dessinée…

Vous pouvez retrouver la suite de cette histoire sur http://fanfictions.forumonline.biz

BANFANMINI

A travers l'espace et le temps OU Pour l'amour de Fye.

Partager cet article